Le marché de l'art sous l'occupation
Le marché de l'art sous l'occupation allemande est un sujet complexe et controversé qui suscite encore des débats aujourd'hui. Les expositions « Des galeries d'art sous l'Occupation » de la galerie Frank Elbaz et « Le marché de l'art sous l'Occupation » du Mémorial de la Shoah abordent cette question de manière exhaustive et documentée en puisant dans les archives publiques et privées.
Des galeries d'art sous l'Occupation
La galerie Frank Elbaz a organisé une exposition intitulée « Des galeries d'art sous l'Occupation - Une histoire de l'histoire de l'art » du 4 février au 11 mars 2017. L'exposition a été commissariée par Emmanuelle Polack, historienne de l'art spécialisée dans le marché de l'art sous l'Occupation. L'exposition a présenté une série de photographies des galeries d'art parisiennes pendant l'Occupation ainsi que des documents et des objets relatifs à leur histoire.
La galerie a également publié un catalogue de l'exposition intitulé « Des galeries d'art sous l'Occupation, une histoire de l'histoire de l'art », comprenant des textes d'Emmanuelle Polack. Le catalogue explore les relations entre les galeristes, les artistes et les collectionneurs pendant cette période et les stratégies qu'ils ont adoptées pour survivre sous l'Occupation.
Le marché de l'art sous l'Occupation
Le Mémorial de la Shoah a organisé une exposition intitulée « Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944) » du 21 mars au 30 septembre 2019. L'exposition a exploré le marché de l'art en France pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier la spoliation des artistes et des collectionneurs juifs persécutés, les trafics d'œuvres d'art et les transferts massifs vers l'Allemagne nazie.
L'exposition présentait une sélection de documents d'archives, de photographies et d'œuvres d'art, ainsi que des témoignages de survivants et de descendants de victimes. Elle mettait en lumière le rôle des galeries d'art, des maisons de vente aux enchères et des collectionneurs dans les transferts d'œuvres d'art, ainsi que les tentatives de résistance et de sauvetage de l'art pendant l'Occupation.
Les acteurs du marché de l'art sous l'Occupation
L'Institut national d'histoire de l'art (INHA) a créé une base de données en ligne intitulée « Répertoire des acteurs du marché de l'art en France sous l'Occupation, 1940-1945 ». Cette base de données, accessible gratuitement, permet de rechercher des informations sur les galeries, les marchands d'art, les artistes, les maisons de vente aux enchères et les collectionneurs actifs pendant cette période.
La base de données contient des informations sur plus de 10 000 acteurs du marché de l'art sous l'Occupation, ainsi que sur les spoliations et les restitutions d'œuvres d'art. Elle permet de mieux comprendre la complexité du marché de l'art pendant l'Occupation et les enjeux de la restitution des œuvres volées.
Les débats sur le marché de l'art sous l'Occupation
Le marché de l'art sous l'Occupation reste un sujet sensible et controversé. Certains défendent l'idée que les acteurs du marché de l'art ont été avant tout des victimes de l'Occupation et que les trafics d'œuvres d'art étaient une conséquence inévitable de la guerre. D'autres soulignent le rôle actif des marchands d'art et des collectionneurs dans la spoliation des œuvres d'art des Juifs et des résistants, ainsi que leur complicité avec l'occupant nazi.
Le débat sur la restitution des œuvres spoliées pendant l'Occupation est également complexe. Certains plaident en faveur d'une restitution inconditionnelle des œuvres volées aux ayants droit ou aux héritiers des victimes, tandis que d'autres estiment que les œuvres ont été acquises de manière légale et qu'il est difficile d'en retracer la provenance.
Conclusion
Les expositions « Des galeries d'art sous l'Occupation » et « Le marché de l'art sous l'Occupation » ainsi que la base de données de l'INHA permettent de mieux comprendre l'histoire complexe et controversée du marché de l'art pendant l'Occupation allemande. Ces ressources nous rappellent que l'art n'est pas seulement une expression esthétique, mais qu'il est aussi lié à l'histoire et à la politique de son époque.
galerie frank elbaz. Des galeries d'art sous l'occupation
www.galeriefrankelbaz.com/2...galerie frank elbaz. Des galeries d'art sous l'Occupation, publication
www.galeriefrankelbaz.com/2...[PDF] Des galeries d'art sous l'Occupation, une histoire de l'histoire de l'art 4 février - 11 mars, 2017 Commissariat
pennds.org/melanieperon/fil...[1].pdfExposition : Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944) Expo Marché Art
expo-marche-art.memorialdel...Le marché de l'art sous l'Occupation - Beaux Arts
www.beauxarts.com/grand-for...Répertoire des acteurs du marché de l'art en France sous l'Occupation, 1940-1945 - INHA
www.inha.fr/fr/ressources/o...« Le Marché de l'art sous l'Occupation » : une exposition essentielle - Art Critique
www.art-critique.com/2019/0...Le marché de l'art sous l'Occupation, d'Emmanuelle Polack - À la Une - En attendant Nadeau
www.en-attendant-nadeau.fr/...Le marché de l'art sous l'Occupation 1940-1944 | Fondation pour la Mémoire de la Shoah
www.fondationshoah.org/memo...Pendant la Seconde Guerre mondiale, les galeries d'art étaient un endroit où les peintres et les artistes pouvaient trouver refuge et expression. Le nombre de galeries sous l'occupation néanmoins était limité et présentait de nombreux défis. Les artistes ont été contraints de modifier leurs styles et leurs sujets afin de masquer leur opposition à l'occupation. Les galeries présentaient souvent des œuvres qui glorifiaient le régime et la philosophie de l'occupant. Certaines œuvres de propagande adaptées à l'époque ont été exposées et célébrées leur message politique.
Cependant, les artistes sous l'occupation ont également pu se réfugier dans certaines galeries. Ils ont trouvé refuge dans des ateliers et des galeries pour exprimer leur créativité et leurs pensées. Les œuvres d'expression personnelle et le style «art non officiel» sont devenus leurs méthodes pour survivre et résister à l'oppression.
L'art sous l'occupation est une histoire très personnelle. Je considère que mon expérience personnelle faisait partie de l'histoire de ces temps difficiles. Mon grand-père était un peintre sous l'occupation et j'ai été très inspiré par l'histoire de ses œuvres et de sa passion pour l'art malgré les circonstances. Je suis reconnaissant d'avoir pu entendre son histoire et j'espère être en mesure de la partager et de contribuer à la conversation sur l'art sous l'occupation.